En Géobiologie des Lieux de Vie, la Radioactivité Naturelle est une pollution importante en investigation, car plus souvent présente que l’on s’imagine.
Les sources de Radioactivité Naturelle (non artificielle) sont essentiellement telluriques et variables en fonction des territoires ; la radioactivité d’origine cosmique est omniprésente mais faible en comparaison (14%).
Géobiologie de la Radioactivité Naturelle -Sources Telluriques
Les radiations proviennent essentiellement de la croute terrestre (40 km d’épaisseur), siège de désintégrations des radionucléides (Uranium 238, Thorium 232 et Potassium 40) sur un Manteau Terrestre de roche émissives en fusion à 2500 °C (magma).
L’Uranium
La terre contient en moyenne 5kg d’Uranium par hectare. L’isotope Uranium 238 représente 99,3 % de l’Uranium naturel, à durée de vie de 4,5 milliards d’années, produit des intermédiaires radioactifs jusqu’au Plomb 206 en passant par le Radon 222.
Ces radiations fusant au travers des fissures du sous-sol avec du Gaz Radon 222 libéré par les veines d’eau dans les massifs granitiques et volcaniques.
Le Radon
La Radon possède trois isotopes naturels (Radon 219, 220 et 222) descendants des radioéléments présents dans les sols (Uranium 235, Thorium 232 et Uranium 238).
- Gaz inodore incolore,
- Sept fois plus lourd que l’air : stagne dans les parties basses,
- Soluble dans l’eau : présence dans l’eau provenant des massifs granitiques ou volcaniques,
- De durée de vie de 40 jours.
A noter :
- L’intensité de la radioactivité naturelle est en général faible mais le risque est fort sur une exposition longue.
- Les régions granitiques sont les plus exposées, mais il est fréquent de trouver des traces de Radon plus ou moins fortes hors régions granitiques, même par exemple en région parisienne.
Géobiologie de la Radioactivité Naturelle -Sources Cosmiques
Les radiations se composent essentiellement du rayonnement ionisant du soleil UVB, UVC, rayons X et gamma et du rayonnement cosmique de la galaxie et au delà.
A noter : cas d’exposition forte lors de voyages en avion, surtout pour les grands voyageurs !
Exemples
Mesures de l’IRSN faites sur des sites à forte radioactivité naturelle :
- Chamonix-Mont-Blanc (au sommet de l’Aiguille du Midi) : 250 nSv/h ± 70
- Montluçon (bassin d’uranium) : 220 nSv/h ± 70
- Saint-Maurice-sur-Moselle (massif granitique) : 210 nSv/h ± 60
- Mantet (pic du Canigou) : 170 nSv/h ± 50