Les sources de radioactivité non naturelle sont d’origines très variées, liées directement ou indirectement à l’industrie de l’énergie nucléaire mais pas seulement ; moins connues sont les pollutions dues à certains traitements en médecine et également à certains objet du quotidien.
Les sources industrielles, civils et militaires
- Au voisinage :
- d’installations nucléaires,
- l’eau du robinet peut être chargé en Tritium au voisinage des installations nucléaires, et beaucoup plus loin en aval des fleuves les alimentant.
- d’entreposage des déchets,
- plus d’1 million de m3 recensés par l’ANDRA de déchets radioactifs
- du transit ferroviaire des déchets,
- de mines d’extraction.
- d’installations nucléaires,
- Suite à des essais et d’incidents nucléaires,
- Les remblais de résidus sur les chemins, parkings, routes … voire des constructions,
- L’industrie d’engrais phosphatés (Potasse).
Géobiologie de la Radioactivité Artificielle – Les sources liées à la médecine
- Pour les personnes ayant reçus des radionucléides pour un radiodiagnostic ou radiothérapie,
- Dans le cadre de diagnostics par imagerie médicale.
Géobiologie de la Radioactivité Artificielle – Les objets de la vie quotidienne
- Certains minéraux chez les collectionneurs de pierres,
- L’eau des bouteilles de sources en zone granitique (Radon 222),
- L’irradiation des aliments, pour augmenter la conservation, utilisant les rayons gamma pour tuer les bactéries,
- Réveil et montre : repères et aiguilles à base de peinture Radium utilisé pour sa luminescence,
- Détecteur incendie et Paratonnerre : source radioactive utilisée pour son caractère ionisant,
- Poterie, carreaux, céramiques utilisant des colorants à base d’Uranium,
- Engrais riche en Potasse, Uranium ou Thorium,
- Manchon de lampe à gaz et électrode de soudure à base de Thorium,
- Certains sels pauvres en Sodium et riche en Potassium 40.